Savez-vous quoi ? Les oiseaux sont utiles à la Terre.
Depuis 1989, à l'initiative du Muséum national d'histoire naturelle, plusieurs centaines d'ornithologues bénévoles, et avec eux quelques photographes animaliers acquis à cette cause, recensent les oiseaux qu'ils voient et entendent au petit matin en forêt ou à la campagne. Toutes les études concordent : "Les oiseaux, plus précisément les oiseaux des champs et des prés, disparaissent à une vitesse plus qu'alarmante [...] En moyenne, leur population s'est réduite de 30 à 40 % en quinze ans, suite principalement, aux changements brusques de paysages : intensification agricole avec de grandes étendues de monocultures, perte de l'habitat, mises en jachères de certains espaces agricoles , mais hélas, fin de l'expérience des jachères ce qui veut dire moins de fleurs et d'insectes, arrachage de haies, zones humides asséchées ..."
Les effets dommageables des pesticides sur les espèces sauvages et leur habitat sont toujours aujourd'hui insuffisamment reconnus. Il s'ensuit que le rôle des oiseaux des campagnes a été complètement oublié. Autrefois, les anciens étaient porteurs d'une sagesse née d'une longue expérience. Ils détenaient des connaissances encyclopédiques qu'ils savaient transmettre oralement. Les nombreux proverbes et dictons des campagnes en témoignent. Aujourd'hui, on ne sait plus que ces oiseaux communs des zones rurales servent la nature dans son cycle biologique, et qu'ils sont, eux aussi, des agents pollinisateurs indispensables à la fructification de bon nombre d'espèces de plantes. En effet, comme les abeilles, ces oiseaux, en visitant les corolles pour y trouver les substances parfumées dont ils se nourrissent, chargent en poussière de pollen leur bec et chacune des plumes de leur tête ou des autres parties du corps, et le transportent sur le pistil des fleurs réceptives voisines. Mais voilà : il n'y a quasiment plus de plantes capables de leur fournir leur nourriture (notamment les adventices des cultures)... et donc plus de graines, qui sont la ressource nutritive majeure pour ces oiseaux.
La raison en est que l'intensification agricole a perturbé les liens entre agriculture et biodiversité. Cet effondrement fulgurant et cette baisse d'effectifs de l'ordre de 75% sont dûs à l'empoisonnement de ces oiseaux par l'usage des pesticides néonicotinoïdes depuis 25 ans. Cela représente un déclin énorme pour une période aussi courte. Ce constat glaçant touche non seulement l'alouette des champs, cet oiseau emblématique de nos campagnes, mais aussi la linotte mélodieuse, le bruant proyer, le bruant jaune, le bouvreuil pivoine, le chardonneret élégant, la perdrix grise et la perdrix rouge, le vanneau huppé, le pipit farlouse, le tarier des prés, la caille des blés, la pie-grièche écorcheur... Et bien d'autres encore, comme la tourterelle des bois ou l'hirondelle qui elle, ne se nourrit que d'insectes en vol, ceux-là même qui sont tués par les semences traitées et les pesticides granulaires. Ces insectes manquent cruellement à tous ces oiseaux qui ont eu à faire face aux conséquences de l'utilisation massive de ces produits responsables de la chute également de 75% de ces insectes en trente ans. Or la majorité des oiseaux est insectivore l'été. Très énergétiques, ces aliments leur sont notamment indispensables pour nourrir leurs nichées. Une jeune hirondelle, par exemple, doit passer à la taille adulte en à peine quinze jours.
Pourtant, d'autres études montrent que les subventions pour les prairies et la réhabilitation des haies champêtres sont favorables à la biodiversité. Ce qui est, quelque part, un succès très encourageant dans ce tableau bien sombre. En fait, ce n’est pas tant un problème d’agriculteurs. Il faut d'ailleurs arrêter de les montrer du doigt, mais c'est plutôt un problème de modèle agricole. Les expériences de fermes bio-diversifiées semblent démontrer qu'elles atténuent les effets néfastes du changement climatique. Mais surtout, là où ces programmes ont été lancés, cela a été vérifié : ces fermes deviennent alors un refuge pour la faune et la flore. Ainsi, elles fournissent aux chercheurs un laboratoire idéal pour étudier les communautés d'oiseaux et de plantes qui servent alors de guide naturel pour concevoir, avec les agriculteurs, cette nouvelle diversification fort attendue. Mais cela prend du temps de changer en profondeur ces modèles agricoles... Mais en attendant, les oiseaux des plaines disparaissent alors que le temps presse.
Héron cendré. Ile d'Oléron. Présent dans toutes les eaux où il peut pêcher, le héron cendré est un grand échassier solitaire. Très prudent, il est rarement observé dans les jardins, mais il peut toutefois être attiré par les mares pour pêcher des poissons ou des grenouilles. Il reviendra alors jusqu'à ce qu'il ait épuisé cette source très ponctuelle de nourriture.
Pic mar. À peine plus petit que le Pic épeiche, le Pic mar est un oiseau au plumage noir, blanc et rouge. Il a besoin de couronnes d'arbres avec des branches à écorce grossière et de zones de tronc pour trouver de la nourriture
Rouge-gorge. Présent dans presque chaque jardin, c'est l'un des oiseaux les moins sauvages, cherchant sa nourriture à proximité des humains en train de jardiner. Il ira jusqu'à venir se nourrir de proies vivantes, comme des vers de terre ou des vers de farine, présentés à la main. Si l'hiver est rude, il deviendra encore plus familier, car le manque de nourriture provoqué par la neige et la glace le rend très vulnérable.
Pinson des arbres. C'est aussi l'un des plus communs de nos oiseaux de jardin. C'est un oiseau particulièrement coloré, le mâle se distingue par le haut de la tête et la nuque bleu cendré, le dessous orange-rosé et les bandes alaires blanches et le croupion verdâtre.
Chardonneret élégant. Bec long et effilé, plumage bigarré caractéristique : tête noire et blanche avec masque facial rouge liséré de noir autour du bec et des joues, la nuque est noire.
Phragmite des joncs. Il chante perché sur un roseau et de temps à autre, sans s'interrompre, s'élève en papillonnant de quelques mètres avant de se laisser retomber en parachute sur son perchoir.
Blongios nains. C'est le plus petit héron de nos régions. Migrateur, il nous arrive de l'Afrique tropicale et rejoint ses roselières humides en mars-avril. En cas de danger, prend la position en "piquet" qu'il conserve plusieurs minutes. Actif au crépuscule.
Cincle plongeur. Le cincle plongeur est le seul oiseau chanteur capable de nager et de plonger. Il est parfaitement adapté à la vie aquatique. Il nage sous l'eau à l'aide des ailes et marche, complètement immergé, dans le lit des ruisseaux. Il plonge même en hiver, en sautant du bord de la glace. Son plumage épais et imprégné par la sécrétion de la glande uropygienne est imperméable. Il se perche souvent sur une pierre dans l'eau où il exécute d'incessantes « révérences » après s'être posé en balançant son corps en avant.
Échasse blanche. Elle est un élégant limicole ne pouvant être confondu, avec son bec noir, droit et fin comme une aiguille et ses longues pattes de couleur rose, qui sont les plus grandes, en proportion, de toutes les espèces de limicoles.
Grimpereau des bois. Les grimpereaux sont de petits oiseaux discrets, assez peu farouches, au plumage brun et blanc, au bec fin légèrement arqué et aux rectrices rigides qui les aident à s’appuyer contre les troncs. En effet, comme leur nom l’indique, ils grimpent agilement, en « spirale », le long des troncs et des grosses branches à la recherche d’insectes. Une fois qu’ils ont exploré un arbre, ils s’envolent et gagnent la base d’un autre tronc pour refaire de même.
Guêpier d'Europe. Ce magnifique oiseau nous vient d'Afrique au début mai et niche en colonies dans les berges, les talus et dans les sablières, mais est observé parfois isolément. Les colonies peuvent atteindre plusieurs centaines de couples. Son vol est très élégant grâce à ses longues ailes effilées et entrecoupé de nombreux planés au cours desquels il émet son cri fluide caractéristique.
Pic mar. Oiseau discret et très vif, le Pic mar se montre peu. Il se tient généralement haut dans les feuillages sur les grosses branches des arbres, sur lesquelles il sautille. Contrairement au Pic épeiche, il ne creuse guère l'écorce et le bois, se contentant de glaner sa nourriture à la surface des écorces. Il grimpe plus rapidement que le Pic épeiche et s'arrête moins longtemps sur les arbres.
La foulque macroule a un bec et une plaque frontale blancs. Elle aime les lacs, étangs ou rivières lentes.
Pouillot fitis. C'est un petit oiseau gracieux aux pattes fines, au bec pointu, au sourcil blanc ou jaunâtre. Bien qu'il soit le visiteur estival le plus fréquent, le pouillot fitis est un oiseau discret qui est plus souvent entendu que vu. C'est pour cette raison, qu'il reste relativement méconnu.
Pinson du nord. Dès l'automne, ce joli pinson fuit les rigueurs de l'hiver scandinave en direction du sud de l'Europe méridionale. Parfois nombreux, ils fréquentent les hêtraies pour se nourrir des faines. Ils aiment aussi les zones agricoles riches en graines ainsi que les mangeoires de nos jardins. En mars-avril, ils repartent vers leurs forêts nordiques.
Faisan colchide. Le faisan est l'un de nos oiseaux les plus communs parce qu'il est élevé de manière artificielle pour la chasse. Comme chez d'autres oiseaux où le mâle est plus coloré, la femelle s'occupe de la couvée et de la nichée.
Gorge-bleue à miroir. Ressemblant au Rouge-gorge familier par sa taille, sa silhouette rondelette et par son comportement, la Gorge-bleue est un oiseau magnifique. Le plastron du mâle est orné d'une bavette bleu clair scintillantes de toute beauté. En fait il existe deux sous-espèces en Europe. Toutes deux ont la gorge bleue mais la sous-espèce nord-européenne présente un « miroir » roux au centre du plastron.
La Bergeronnette printanière, oiseau des prés et des champs, est un des petits oiseaux les plus colorés et des plus gracieux, avec sa longue queue typique de l'espèce et ses hautes pattes. La gorge et le dessous sont d'un jaune prononcé, la tête et le dessus vert olive, plus foncé vers les ailes.
Geai des chênes. C'est un passereau de la famille des corvidés comme les corbeaux et les pies avec qui il partage leurs habitudes de prédateurs et d'intelligence. En hiver, c'est un hôte régulier de notre jardin et sa présence ne passe jamais inaperçue car, en plus d'être beau, c'est un oiseau intéressant à regarder vivre.
Tarier pâtre. Oiseau remuant, le Tarier pâtre, tout pimpant, en costume de noces, capuchon noir, gilet roux et collet blanc, le mâle se perche à la vue de tous sur la tige extrême d'une haie d'aubépine, sur un arbuste ou sur des fils électriques ou comme ici, sur un poteau de clôture pour guetter. De là, il fait un bond aérien, lance une chansonnette saccadée et, par des voies détournées, va rejoindre sa femelle, modeste et plutôt brune, qui couve au pied d'un buisson. Il est devenu en fort déclin depuis 1990. Oiseau des champs et des prairies, il est victimes des épandages de pesticides qui tuent des insectes dont il se nourrit.
Guêpiers d'Europe. Oiseau élégant au plumage très coloré, le Guêpier d'Europe est brun jaunâtre sur le dessus et bleu-vert sur le dessous. Il arbore un menton et une gorge jaune, ainsi qu'une calotte marron, un front blanc et un masque noir sur son œil rouge.
Guêpiers d'Europe. Leurs longs becs sont incurvés. leurs rectrices médianes dépassent de la queue. Des taches de couleur marquent tout le plumage. Les jeunes, au plumage moins vif, n'ont pas les rectrices médianes allongées.
Bergeronnette printanière. La bergeronnette printanière aime se percher sur les piquets des clôtures et dans des buissons bas.
Héron pourpré. Il se reconnaît par son plumage très sombre, d’un gris bleu ardoisé dessus, noir et roux dessous.
Linotte mélodieuse. Un peu plus petit qu'un moineau, ce petit oiseau élancé a un aspect soigné et il doit son nom à son chant qui est une succession de courtes syllabes sonore faites de jolis gazouillis flûtés pleins d'allégresse. Il a un petit bec mais de forme conique indiquant qu'il mange aussi des graines. Pendant la saison de reproduction, il est impossible de ne pas reconnaître le mâle arborant fièrement des taches rouges sur le front et sur la poitrine. Malheureusement, la linotte mélodieuse se trouve maintenant sur la triste liste des espèces menacées.
Bernaches du Canada. Originaires d'Amérique du Nord, les Bernaches furent introduites en Europe dans de nombreux parcs. Des individus échappés se sont établis pour nicher en Grande-Bretagne et en Suède. Aujourd'hui, dans le nord de l'Europe, d'importantes populations se reproduisent à l'état sauvage. Plus grande que l'oie cendrée, elle se distingue particulièrement par sa tête et son cou noir contrastant avec sa poitrine et ses joues blanches.
Rossignol philomèle. Comme beaucoup d'oiseaux au chant particulièrement mélodieux, le plumage du Rossignol philomèle est assez terne et peu voyant. On l'entend plus souvent qu'on ne le voit. Entendre un rossignol une nuit de printemps est un ravissement inégalé. Roulades, trilles, crescendo flûtés, murmures, gloussements et brefs arrêts se succèdent rapidement de façon nuancée, limpide et variée. Il possède en effet, toutes les ressources de l'art : un registre de notes aux sons purs et clairs, une virtuosité sans rivale dans l'étendue et la souplesse de la voix, l'invention mélodique sur une vingtaine de strophes jamais identiques, l'unité du chant par le retour de certains motifs, et une façon unique de ménager des silences entre les phrases et de répéter lentement une même note soutenue dans un crescendo pathétique. Son ardeur est infatigable, il chante jour et nuit de la mi-avril à la mi-juin. Ce chant instinctif n'est jamais que l'affirmation de l'individu face aux autres, l'expression de son identité.
Rouge-queue à front blanc (mâle). Le Rouge-queue à front blanc est inféodé aux arbres. Il se rencontre dans une grande variété de milieux boisés ou plantés d’arbres. Il affectionne les feuillus mais apprécie également les forêts de pins maritimes. Le Rouge-queue à front blanc habite des terrains boisé clairsemés.
Guêpier d'Europe. Très grégaire, le Guêpier d'Europe niche en colonies dans les berges, les talus et dans les sablières. C’est dans ces parois verticales qu’il creuse avec son bec un terrier de plus d’un mètre de long. Fin mai début juin la femelle y dépose 6 oeufs qui sont couvés pendant 3 semaines.
Chardonneret élégant. Oiseau des prés et des champs, c'est l'un des plus beaux visiteurs du jardin avec une cascade de couleurs somptueuse.
Martin-Pêcheur. Lorsqu'il est aperçu en vol, le plumage reflète des tons bleu et orange brillants qui captent la lumière. C'est un oiseau timide, que l'on entend bien avant de le voir : son appel est sonore, aigu et strident, portant très loin.
Bergeronnette printanière. Elle aime se percher sur les piquets des clôtures et dans des buissons bas.
Grues cendrées sur le lac du Der en Champagne-Ardennes.
Rouge-queue à front blanc (femelle). Le Rouge-queue à front blanc est inféodé aux arbres. Il se rencontre dans une grande variété de milieux boisés ou plantés d’arbres. Il affectionne les feuillus mais apprécie également les forêts de pins maritimes. Le Rouge-queue à front blanc habite des terrains boisé clairsemés.
Gorge-bleue à miroir. Discrète, la Gorge-bleue à miroir vit retirée dans la végétation, mais elle peut apparaître en chassant en lisière ou brièvement perchée en évidence. Elle cherche sa nourriture à terre en sautillant.
Héron cendré. Le héron cendré pêche à l’affût. Capable de rester immobile sur ses grandes échasses pendant de très longs moments, il guette les moindres mouvements autours de lui afin d’attraper d’un coup furtif avec son grand bec sa proie à la moindre apparition. Il est capable de saisir des poissons allant jusqu’à plus de 500 grammes.
Mésange huppée. Cette élégante mésange est nettement plus petite qu'une mésange charbonnière. Elle est facilement reconnaissable grâce à sa huppe érectile striée de noir et blanc, qui se dresse au sommet de sa tête. Toujours vive et en perpétuel mouvement, elle se plaît en compagnie de ses congénères, ainsi qu'avec les roitelets.
Épervier d'Europe. Son vol est généralement bas et lent, alternant battements d'ailes et courts glissements, avant de plonger dans un fourré ou un arbre. L'épervier poursuit à toute vitesse les petits oiseaux le long des haies, entre les maisons ou même entre clôtures. Il se perche pour dépecer sa proie, qu'il déplume avant de la manger.
Pic épeiche. C'est un oiseau superbe avec son étonnant plumage noir et blanc. Le dessus du pic épeiche est principalement noir, avec de grandes taches blanches, ovales sur les ailes et des rayures sur les rémiges.
Linotte mélodieuse. Comme beaucoup d'autres oiseaux vivant dans un environnement agricole, sa population connaît pour le moment un fort déclin, dû aux méthodes agricoles modernes. De plus la linotte mélodieuse est célèbre pour son chant, très proche de celui canari. Pour cette raison elle a été souvent mise en cage.
Épervier d'Europe. Des ailes pointues, une longue queue et des serres puissantes font de l'épervier d'Europe un chasseur impitoyable, tournant et se faufilant dans le feuillage à la recherche de ses proies, les oiseaux chanteurs.
Sittelle torchepot. Les oiseaux de la famille des sittelles partagent un talent unique : à l'aide de leurs griffes puissantes, ils peuvent grimper et descendre sur un tronc d'arbre à la verticale. Pics et grimpereaux escaladent les arbres tête en haut ; la sittelle se déplace en tous sens sur les arbres, même la tête en bas.
Faisan colchide. En vol, on reconnaît les ailes courtes et la longue queue de ce bel oiseau au plumage à dominante rousse et une longue queue aux motifs rouges et verts.
Étourneau sansonnet. Oiseau sociable et bruyant, l'étourneau est un visiteur fréquent des jardins, se nourrissant dans les pelouses et dans les arbres, où il capture des insectes. Il se nourrit généralement en groupe, dans un fracas impressionnant. En hiver, des bandes immenses traversent le continent.
Accenteur mouchet. Photo de 1994. L'accenteur mouchet est un oiseau répandu mais discret et furtif, car il ne se montre que peu, sauf lorsqu'il chante au printemps, perché sur un arbre, un buisson ou un fil électrique. Il a tendance à rester à proximité du couvert lorsqu'il recherche des graines et des insectes. La photographie d'oiseaux au nid est à déconseiller. Cependant pour cette image, toutes les précautions d'approches et de discrétion préconnisées par la LPO (Ligue pour la Protections des Oiseaux) ont été respectées avec minutie. L'intérêt de l'oiseau doit toujours prévaloir sur celle du photographe.
Bergeronnette printanière. Elle se signale par ses balancements de queue permanents. Se perche sur le colza en fleurs et également, se tient souvent à proximité du bétail, dans les prairies.
Chardonneret élégant. C'est l'un des plus beaux oiseaux du jardin.
Guêpiers d'Europe. Ici, sur cette image, on voit le mâle présenter un met de choix (papillon) à sa future femelle. C'est l'offrande... Si elle accepte ce cadeau d'union, le couple est alors scellé pour la saison.
Grande Aigrette. C’est un grand héron entièrement blanc. De la taille du héron cendré, elle a en proportion les pattes et le cou plus longs.
Tourterelle des bois. La tourterelle des bois est le plus petit pigeon européen, mais c'est certainement le plus beau. Elle est le seul pigeon migrateur d'été, qui remonte vers le nord fin avril à début mai, pour se reproduire. Comme beaucoup d'oiseaux migrateurs, cette espèce connaît actuellement un déclin rapide et spectaculaire ces dernières années à cause de l'effet combiné des méthodes agricoles "modernes", de la sécheresse dans ses régions d'hibernation africaines et de la chasse, qui s'opère lorsqu'elle migre.
Gorge-bleue à miroir. De temps à autre, elle fait volte-face et se dresse sur ses pattes fines, les ailes pendantes et la queue relevée en éventail. La base de la queue de couleur rouille est alors bien visible. Le mâle peut chanter sur un perchoir. Il se dissimule dans les fourrés ou les buissons bas proches de l'eau, ou tout à fait à découvert. Son vol bas est papillonnant, il est souvent bref et vif, vers le couvert proche.
Pivert. ou Pic vert. Habillé de vert et coiffé de rouge, il est tellement magnifique qu'on a du mal à s'imaginer qu'il est "bien de chez nous". C'est un véritable plaisir de le voir arpenter la pelouse à la recherche de fourmis et de fourmilières. Son bec, puissant et lourd, contient une langue qui peut sortir d'environ 10 cm dont l'extrémité aplatie, enduite de salive, peut atteindre les insectes vivant dans les cavités du sol et du bois.
Faucon crécerelle. Avec la buse, le faucon crécerelle est le rapace diurne le plus commun de nos régions et le seul qui niche jusque dans le centre des très grandes villes dans une grande variété de sites, y compris les toits de bâtiments et les cavités des arbres. Il est facile à reconnaître grâce à ses vols stationnaires (vol du Saint-Esprit) à dix ou vingt mètres de hauteurs et face au vent. Ce vol sur place lui permet de repérer ses proies.
Fauvette babillarde. Elle nous arrive vers la mi-avril de son aire d'hivernage se situant dans le nord-est de l'Afrique. La Babillarde est par ailleurs plus discrète que la Fauvette Grisette, restant le plus souvent cachée dans les feuillages et émettant son chant perchée immobile dans la partie supérieure d’un arbre ou d’un buisson. Le chant complet est facilement identifiable.
Guêpier d'Europe. Il chasse les insectes souvent à bonne hauteur avec des planés, les ailes raides et de brefs épisodes de battements rapides d'ailes. Oiseau assez craintif. Il aime les terrains découverts ensoleillés, cultures, prairies sèches, marais, avec buissons, arbres isolés et bosquets, clairières des grands massifs forestiers. Rencontré souvent près des cours d'eau à berges sablonneuses abruptes.
Rouge-gorge. À l'opposé de nombreux autres oiseaux, le rouge-gorge vit en solitaire pendant l'automne et l'hiver mâle et femelle restant sur leur territoire hivernal respectif avec comme résultat qu'ils continuent à chanter même en hiver. Le rouge-gorge semble bien voir dans l'obscurité, car il est encore actif le soir quand il n'y a plus de lumière.
Gorge-bleue à miroir. Espèce relativement peu dense, présente dans les broussailles, les saulaies-roselières, les marais et autres milieux humides encombrés de buissons. On la rencontre dans les fourrés bordant les roselières, au bord des cours d'eau et des lacs. Sur la façade atlantique, dans les talus des marais salants, les prairies humides, les canaux bordés de tamaris.
Bergeronnette printanière. Elle se reproduit dans les zones marécageuses, les prairies humides, les marais, les terres agricoles éloignées des jardins. On a plus de chance de la voir près d'un point d'eau.
Pipit des arbres. Il est strictement migrateur et ne revient de ses zones d'hivernage africaines qu'à partir de la fin du mois de mars.
Héron cendré. Le héron cendré possède une excellente vue panoramique latérale et une très bonne vision binoculaire frontale. Son ouïe, également très développée, le fait réagir aux moindres bruits suspects. Son régime alimentaire est composé de poissons, grenouilles, petits rongeurs, insectes et reptiles. Il peut digérer les arêtes des poissons mais rejette systématiquement par le bec sous forme de pelotes les poils des rongeurs qu’il ingurgite.
Martin-Pêcheur. La partie supérieure est fortement colorée de turquoise et de bleu, les ailes sont plus foncées. Les joues et le dessous sont roux-orange, la gorge est blanche.
Étourneau sansonnet. En hiver il arbore un plumage à l'aspect moucheté pour laisser place au printemps à un plumage nuptial noir brillant avec des reflets verts ou violacés. Cette espèce donne un spectacle impressionnant à voir et à entendre, en particulier lorsqu'elle forme des nuées d'individus à l'occasion de certains de ses déplacements ou le soir quand ces oiseaux viennent se percher dans les arbres ou les buissons de roseaux.
Tarin des Aulnes. Ce petit pinson noir et vert est devenu un hôte familier des jardins à la fin de l'hiver. Il possède une queue noire fourchue avec des taches jaunes sur les côtés et profondément fourchue à l'extrémité, un plumage rayé de vert, de noir et de jaune et un bec puissant et pointu.
Héron pourpré. Méfiant, il cherche volontiers des écrans de végétation pour se cacher. On peut cependant l’observer à découvert, quand il se nourrit près des fossés et des canaux dans les marais de l'Ouest
Tourterelle des bois. C'est une espèce farouche et difficile à voir, qui se cache dans les feuillages, mais on peut l'apercevoir au loin sur les fils électriques ou en train de se nourrir à terre. Elle nous arrive dès la fin avril à la migration de septembre, la tourterelle est plutôt un oiseau des paysages ouverts parsemés d'arbres, de buissons, de haies et de bosquets.
Fauvette à tête noire. C'est l'un de nos visiteurs d'été les plus communs et les plus répandus ; son arrivée précoce et son chant profond et flûté lui ont donné son surnom populaire de « rossignol de mars ». On confond parfois d'ailleurs le magnifique chant de la fauvette à tête noire avec celui du rossignol. L'oiseau est caché dans le feuillage, mais d'un rapide coup d'œil on reconnaît la tête noire de la fauvette.
Chevalier guignette. Le Chevalier guignette s'observe isolément ou par petites troupes au bord des étangs, des rivières, ou encore au bord de l'eau où il marche en hochant la tête et l'arrière-train. Il se mêle parfois au bécasseau variable et au pluvier à collier. À l'envol, il lance un cri perçant « ididi » et vole souvent au ras de l'eau.
Martins-Pêcheurs. Ces deux-là, sont à l'affut dans les saules des bords de la rivière.
Cygne tuberculé. C'est le cygne bien connu de nos étangs, rivières et lacs.
Bouvreuil pivoine. (Photo de 1989 - où l'on distingue à gauche la femelle et à droite le mâle. ) Oiseau massif et charpenté, le bouvreuil pivoine est un peu plus grand qu'un moineau, mais il paraît plus grand en raison de sa silhouette arrondie. Aisément reconnaissable, il se caractérise par la teinte noire de sa queue, de sa face, de sa tête et de ses ailes avec un miroir alaire blanc. La photographie d'oiseaux au nid est à déconseiller. Cependant pour cette image, toutes les précautions d'approches et de discrétion préconnisées par la LPO (Ligue pour la Protections des Oiseaux) ont été respectées avec minutie. L'intérêt de l'oiseau doit toujours prévaloir sur celle du photographe.
Le Bruant jaune est aussi un oiseau des prés et des champs, est un oiseau extrêmement menacé (photo de 1988). Il est particulièrement spectaculaire et il ne se confond avec aucune autre espèce. Il a un corps élancé avec une tête jaune soufre, surmontée d'un peu de brun. Le dessus et le croupion sont brun roux, plus foncé sur le dos. La poitrine est jaune, devenant très pâle sur le ventre. En vol, on peut observer le croupion de teinte brun cannelle et le blanc brillant des rectrices externes. Le bruant jaune est un oiseau campagnard qui nourrit dans les champs et niche dans les haies, en bordure des bois et dans les grandes coupes forestières et les friches boisées.
Le hibou moyen-duc. Rapace nocturne de la taille d'une corneille, c'est le seul hibou de taille moyenne qui ait de longues aigrettes. Son plumage est très tacheté et il a des yeux orange. Il est plus svelte que la chouette hulotte. Il est surtout actif au crépuscule et pendant la nuit.
Poule d'eau. Elle a de longues pattes et de longs doigts jaune verdâtre non palmés. Le bec et la plaque frontale sont rouge vif avec des extrémités jaunes, brun verdâtre chez les juvéniles au plumage brunâtre.
Huppe fasciée. La huppe fasciée est le visiteur le plus spectaculaire de nos pelouses (surtout dans le sud de la France). C'est un splendide oiseau avec son appendice plumeux sur sa tête. Cette crête, qui peut être dressée en éventail, lui a donné son nom. Elle possède un bec effilé qui est utilisé pour extraire du sol des larves et des insectes. Son plumage est d'un orange-rosé foncé et elle a les ailes et le dos rayés de noir.
Grues cendrées en vol. La grue cendrée est un oiseau élégant à l'allure altière dont les sexes sont difficilement discernables.
Grande aigrette. Elle possède un plumage totalement blanc et n'arbore pas de huppe. De longues plumes nuptiales appelées « aigrettes », descendent des épaules et tombent sur la queue et le bas du dos à la saison de reproduction.
Bouvreuil pivoine. L'oiseau est arboricole, il niche dans dans les bosquets des zones cultivées, les haies du bocage et même les haies des jardins. Mais le débroussaillement des sous-bois et la disparition des bocages ont éliminé une partie de ses habitats favorables. C'est, à cause de cela, qu'il est l'un des oiseaux les plus menacés de France : il a vu ses effectifs diminués de 60%. Par ailleurs, les Bouvreuils souffrent aussi des traitements chimiques effectués sur les vergers. Photo prise en 2019 à Étampes-sur-Marne.
Faucon crércerelle (photo prise aux Rochers de la Houle) à Saint-Omer en Suisse normande (Calvados)
Merle noir
Accenteur mouchet. Pendant la période de reproduction, l'accenteur mouchet a des habitudes de reproduction assez complexes. Souvent, il est confondu avec le moineau, mais il est beaucoup plus discret et beaucoup plus furtif. Et puis, il se montre peu... sauf lorsqu'il chante au printemps, perché sur un arbre, un buisson ou un fil électrique. Il a tendance à rester à proximité du couvert lorsqu'il recherche des graines et des insectes.
Pigeon colombin
Fauvette à tête noire. Les Fauvettes apprécient les pommes tombées, sans dédaigner pour autant les baies de cotonéaster, de chèvrefeuille, de houx, et en dernier ressort, de lierre. Après une importante chute de neige, elles consomment également les baies de gui, dont elles extraient les graines.
Grive litorne. Originaires d'Europe du nord, les grives litornes sont des visiteuses hivernales qui arrivent en octobre ou novembre. Si les hirondelles annoncent le printemps, les litornes annoncent la venue de l'hiver. Elles peuvent rester dans leur territoire d'hivernage jusqu'en mars ou avril.
Verdier d'Europe. Les verdiers, oiseau des prés et des champs, sont, avec les merles et les mésanges, les visiteurs les plus assidus de la mangeoire. Ils ont bon appétit et en groupe, ils sont capables de dévaliser tout le contenu d'une mangeoire en peu de temps. Ce faisant, ils agissent très différemment des autres espèces qui viennent s'emparer d'une ou de deux graines, avant de disparaître aussitôt. En outre, le tempérament querelleur des verdiers à l'encontre des autres hôtes de la mangeoire fait que ces oiseaux ne sont pas toujours bien vus d'un très bon œil ; lorsqu'un verdier est dérangé en plein repas par un autre oiseau, il adopte une posture d'intimidation très typique: ses ailes sont soulevées et légèrement ouvertes, sa queue est légèrement écartée et son bec largement ouvert.
Hirondeaux au nid. Après l'envol, vers l'âge de trois semaines, les hirondeaux peuvent rester à proximité du nid et participer au nourrissage de la nouvelle couvée. Généralement un couple d'hirondelles élève deux couvées qui se succèdent au cours de l'année.
La mésange à longue queue est l'oiseau qui possède la plus longue queue par rapport à sa taille. Avec cette queue démesurément longue et son plumage noir, crème et rosé, elle est facile à identifier. Elle reste rarement à un endroit. On peut les observer dans leur incessante activité faite d'acrobatie, dans les arbres et les arbustes.
De la taille d'une mésange bleue, la mésange nonnette est un petit oiseau au corps gris-brun. Le mâle et la femelle sont identiques. Elles sont de petits oiseaux sveltes, généralement curieux et peu farouches. Les mésanges nonnettes apparaissent généralement en couple à la mangeoire, prospectant avec d'autres mésanges.
Épervier d'Europe. Les éperviers sont des oiseaux des bois et de la campagne, mais on en voit de plus en plus dans les jardins. Ils sont impopulaires, surtout lorsqu'ils viennent près des mangeoires. Il n'existe aucune preuve que leur activité fasse baisser les populations d'oiseaux. Pour mettre les petits oiseaux à l'abri, il faut placer les mangeoires près d’un buisson, ainsi ils peuvent s’y mettre a l’abri sans que l'épervier les poursuive. Ce merle n’a pas eu cette chance, un jour de février par grand froid.
Hibou Moyen-Duc. On distingue ses deux aigrettes juste au-dessus de son masque facial. Elles simulent des cornes lui donnant un air fantastique.
Buse variable. On la dit variable en raison de la variabilité individuelle du plumage, plus ou moins foncé et panaché selon les sujets.
Maman cane fière de sa superbe nichée
Chouette hulotte (jeune). Vers leur quatrième semaine, les jeunes (comme ici), se montrent à l'entrée du nid. Vingt minutes après le coucher du soleil elle se fait déjà entendre. Au hululement vibrant du mâle, la femelle répond et leur duo résonne dans le silence des bois, même par les nuits glacées de janvier. C'est, en France, le plus répandu des rapaces nocturnes.
Bruant jaune. Contrairement à l'ortolan il lui arrive d'être un migrateur partiel. On peut l'entendre de février à juillet-août mais les bruants ne sont pas des artistes. Posté sur un perchoir dominant, le mâle répète un refrain monotone.
Bruant jaune, s'approchant de son nid pour nourrir ses oisillons.
Troglodyte. Ce minuscule oiseau ne laisse nulle part ignorer sa présence. En toutes saisons, à tout propos, il éclate en apostrophes véhémentes et en chants stridents.
Hirondelle rustique. Purement insectivores, les hirondelles ne sont que des visiteuses d'été. Il leur a fallu deux mois de migration, à raison de 200 km par jour environ, pour venir de l'Afrique tropicale et australe retrouver leur lieu de nidification. Un trajet nullement excessif pour des oiseaux dont la faculté de vol atteint une aisance admirable et habitués à passer leurs journées en évolutions aériennes à la poursuite des insectes. C'est aussi en vol qu'elles se baignent et se désaltèrent en effleurant la surface de l'eau.
Étourneau sansonnet. C'est à la fois un oiseau des villes et des champs. De son poste de chant favori, il fait entendre un bavardage de sons gloussés, sifflés, cliquetés, avec toutes sortes d'imitations d'autres oiseaux ou de bruit de ville.
